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Puis
je me suis calé dans un fauteuil, espérant qu'il allait
me trouver plongé dans Mort dans l'après-midi que je venais
de rafler sur un guéridon, mais je savais que je n'aurai pas cette
chance.
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Face
au bureau, il y avait un grand tableau noir sur lequel était écrit
: Premièrement : " Ce dont on ne peut parler, il faut le passer
sous silence. L. W. "
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Après
qu'ils eurent discuté un moment de la question, Vito le conduisit
dans sa chambre et lui repassa un bouquin de Jack Kerouac.
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Le dimanche
suivant le départ de son père, il prit place avec Paul Sainte-Marie
dans les arènes, cinq ou six rangs derrière Ethel et Marion
qui les avaient ignorés au bar du Grand Hotel, fussent-ils nonchalamment
juchés sur l'un de ces tabourets où Hemingway lui-même
avait posé son cul et mélés aux aficionados bon teint
prenant le frias avant que la messe ne commence.
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A Saulsalito,
il était toujours aux premiers rangs des marches pour la paix et
les flics cherchaient toujours à l'assommer plutôt que d'avoir
à le maitriser car aucun d'eux ne soupçonnait la vraie nature
de Steven, ils ne voyaient en lui qu'une tête brulée, qu'un
individu dangereux et mauvais comme une teigne alors qu'un poème
de Whtiman lui mettait les larmes aux yeux.
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Il y
avait une page entière consacrée au dernier livre de Bob.
L'article était intitulé : " ROBERT VANGRAW OU L'INSOUTENABLE
LEGERETE DE L'AIR. "…
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" Il
est grand temps de choisir entre Vangraw et Faulkner. "
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Tu attends
quelque chose d'un petit garçon qui a peur qu'on lui prenne Faulkner
?
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Vito,
si je devais faire de l'ombre à Faulkner, je m'arréterais
d'écrire… !
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