STEPHAN EICHER PARLE DE DJIAN

 
- Votre collaboration avec Djian, depuis 1989, est fructueuse. Mais ne fait-il pas de vous un personnage de roman, un peu figé dans son côté sombre ?

S. Eicher : "Je ne crois pas : trois minutes ne suffisent pas pour dessiner un roman. Je ne choisis que les textes qui me correspondent. Très lucides. Ils sont peut-être sombres mais le monde l'est, me semble-t-il... Djian sait écrire des histoires d'amour sans parler d'amour. Pour dire "Je t'aime", il donne son poids: "71,200"..."

- Martin Hess, Philippe Djian, la maison de disques Barclay, le bassiste Pino Palladino, le batteur Manu Katché : vous semblez vraiment être très fidèle, du côté professionnel...

"C'est une question de confiance. Quand on se voit avec Djian, jamais on ne parle du travail, on parle de nous. C'est ça, l'amitié."
 

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