PHILIPPE DJIAN
Vers chez les blancs
Gallimard, 384 pp., 125 F.
Cela faisait longtemps qu'on
attendait cela : le retour de Philippe Djian à ce qu'il sait faire, c'est-à-dire
raconter des histoires sans histoire, les divagations d'un écrivain loser
entre ses femmes, un pote best-seller, la chanteuse Madonna, des verres
d'alcool et quelques séances de " bondage ". Il s'était égaré depuis son
arrivée chez Gallimard avec une encombrante trilogie que personne n'a
comprise : " Assassins ", " Criminels " et " Sainte Bob ". Le voici de
retour avec son ton inimitable (bien qu'imité des auteurs anglo-saxons
qu'il vénère), beaucoup d'humour et d'auto-dérision comme à l'époque de
" Maudit manège ", et une nietzschéenne santé : " Vers chez les blancs
" est un roman tout frais qui vous mettra de bonne humeur. Frédéric Beigbeder
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